" La colère est mauvaise conseillère ... L'amour rend aveugle ... Ventre affamé n'a pas d'oreilles [...]

On dit souvent les émotions mauvaises conseillères. C'est une erreur ! "

Sébastien Bohler, journaliste et écrivain

Thérapie psycho-corporelle

Tonus, sensations, émotions, comportements et cognition sont intrinsèquement liés. La thérapie psycho-corporelle est un travail de mise en lien de ses éléments afin de mieux comprendre vos réactions et de répondre à vos besoins.

Différentes médiations corporelles peuvent être proposées pour favoriser le ralentissement du système nerveux, la régulation des émotions et ainsi permettre un travail d'élaboration.

Parfois une simple écoute corporelle ou un travail d'encrage permettent de se mettre en lien avec son ressenti. Alors qu'à d'autre moment des séances de relaxations ou d'enveloppement seront nécessaire. 

Distance interpersonnelle et relation

Certaines pathologies peuvent être à l'origine de troubles de la relation et entrainer une souffrance ou un replis sur soi. Il peut s'agit de difficulté à identifier et à exprimer les émotions sur soi ou sur autrui. Ou encore d'un manque d'ajustement dans les distances interpersonnelles (proxémique), ou encore de troubles de la communication non verbale ou de bégaiement. 

La parole bien qu'étant notre outil de prédilection pour communiquer ne représente en réaliser qu'une infime partie de ce que l'on exprime. C'est principalement notre tonus et notre corps qui constitue la grande majorité de notre communication. On parle alors de communication para-verbale et non verbale. Un simple sourire peut avoir un grand nombre de nuances et d'interprétations. La psychomotricité prend en compte le corps et l'individu dans ses capacités relationnelles et accompagne la personne vers un ajustement adapté au contexte.

 

Prise en charge de la douleur

La douleur est une expérience sensorielle désagréable transitoire. Elle nous alerte sur un danger ou une blessure. Cette intégration joue alors son rôle de préservation de notre intégrité et nous permet d'ajuster notre comportement en évitant le danger.

La douleur chronique ne remplit plus cette fonction d'alerte momentané par rapport à un évènement. Elle devient permanente et entrave le mouvement, la pensé et engendre une baisse de l'humeur. On peut voir apparaitre dans certain cas une peur, une appréhension à se mettre en mouvement. Puisque la douleur est tout le temps présente, la personne met en place une stratégie d'évitement et réalise de moins en moins de chose.

La psychomotricité peut jouer un rôle dans la diminution de la douleur en permettant la détente et le relâchement musculaire. En parallèle de cette régulation tonique, il est intéressant de proposer un travail de conscience corporelle pour apprendre à gérer cette douleur et libérer la motricité.

Il est également possible de travailler sur la gestion de la douleur en cas de fouleur fantôme ou de lésion des récepteurs sensoriels.

 

Trouble de l'image du corps et dysmorphophobie

L'image du corps est la représentation que l'on se fait de notre corps. Elle est marquée par notre histoire de vie, nos expériences et nos émotions. A l'inverse du schéma corporel (qui est plutôt une cartographie du corps humain), l'image du corps évolue avec le temps. On parle de dysmorphophobie dans le cas où la personne se focalise sur un défaut ou une imperfection de manière excessive alors que même que les autres personnes ne le perçoive pas. Ce trouble de l'image du corps s'accompagne bien souvent d'une grande souffrance.

La psychomotricité invite la personne à redécouvrir son corps sous un angle différent et agréable grâce à la stimulation sensorielle, la conscience corporelle, la relaxation ou encore l'expressivité du corps. 

L'approche cognitivo-comportementale

En cours d'écriture